Nous pensons que l’action publique fut tardive. En effet, des suspicions ont été faites par l’Unité 88 de l’INSERM depuis 1991 quant aux risques de cancers respiratoires dus au trémolite, puis cela a été confirmé en 1994 par le Réseau National de Santé Publique ; alors que les autorités n’ont réagi qu’à partir de 2001.
Dès la suspicion de l’apparition de la pathologie, les autorités auraient dû mettre en œuvre des dispositions d’information et de surveillance sanitaire de la population concernée.