Il aurait fallu expliquer les dangers (de façon claire, orale, par des gens locaux idéalement, en qui les habitants ont confiance) et minimiser les accès aux sources naturelles dès que l’exposition et ses effets potentiels ont été identifiés. Le délai de réaction des instances publiques a été relativement rapide au niveau sanitaire (identification des sources, diagnostic d’exposition), mais les mesures pour faire diminuer l’exposition ont été beaucoup plus longues à être mise en place. On aurait pu envisager de déplacer les populations le temps de fixer ou retirer le pö (ex. : peinture par des agents formés), ou pendant l’isolement des gisements naturels (ex. : remblaiement).
L’accompagnement de la population touchée a été probablement insuffisant, tant par les méthodes utilisées, que par l’ampleur des moyens mis en place. Le fait que des habitants aient détruit des habitats, sans même se protéger montre la mauvaise communication qui a été effectuée. La destruction des habitations contaminées aurait dû être faîte de manière organisée, par des services de l’état ou, idéalement, délégué à des associations locales (avec des moyens de protection suffisant et une formation permettant de répondre aux questions de la population).