Nous remarquons qu’il y a un retard cruel de la part des pouvoirs publics du fait que les données sur l’exposition étaient acquises depuis 1994 de même que les recommandations dans le rapport de mission, sans oublier la confirmation de l’ampleur du risque par les résultats de l’enquête épidémiologique publiés en 1997 par l’INSERM. Nous pouvons souligner également une inadéquation de la méthode de communication avec les tribus concernées (consignes écrites).
Par conséquent, pour améliorer la sécurité des populations, en attendant la destruction des habitats, nous aurions préconisé une communication effective par dialogue en organisant des conférences et des campagnes de sensibilisation sur le grand risque d’exposition et les comportements à adopter. Il serait également utile, dans la mesure du possible, de procéder à un déplacement temporaire des populations à risque en attendant les meilleurs solutions. Une interdiction rigoureuse et stricte accompagnée de suivi devrait être appliquée à tout contact avec la trémolite (pö).