On ne peut que qualifier de tardive cette action. En effet, toutes les hypothèses ainsi que la publication des résultats de l’enquête épidémiologique réalisée par l’INSERM (en 1997) avaient posé les bases d’une action publique imminente. Si par précaution, on peut intervenir même en l’absence des preuves scientifiques à fortiori devant l’évidence des tels résultats ? Cette inaction est condamnable.
Non seulement cette action publique a été tardive mais elle a aussi été à mon sens inefficace car elle ne prend en compte ni les paramètres sociocultures de la population, ni la gravité du risque telle que présentée.
Mes propositions :
A. Dans des telles populations les consignes pouvaient leur être communiquées non simplement par écrit mais à travers des vraies campagnes de sensibilisation (de bouche à l’oreille) avec formation des petits comités locaux de suivis.
B. Devant la gravité de la situation (un risque si important et des dépassement de seuil considérablement élevé), on pouvait envisager des actions plus radicale du genre déplacement des populations et démolition des habitats bien attendu après une campagne d’explication à la population.