On peut s’étonner de la lenteur de l’action publique, et du traitement très « administratif » de la gestion des risques (écrire des consignes). Cela démontre les difficultés qu’a l’administration à établir des actions de promotion de la santé efficace, notamment auprès des minorités ethniques. Cependant, je pense que le signal sanitaire a été correctement appréhendé et investigué, les difficultés étant plutôt de mon avis imputables aux gestionnaires du risque.
Une mesure forte aurait été de débloquer des fonds et de lancer un appel d’offres pour la destruction des maisons avec des chantiers strictement encadrés, ainsi que des conditions d’indemnisation et de relogement acceptables.
On aurait également pu former des « correspondants amiante » dans les tribus concernées, interlocuteurs privilégiés pour les administrations et pour les populations, qui auraient été spécifiquement formés, seraient rémunérés et qui seraient en capacité de délivrer aide et conseil au quotidien.