Les autorités se sont réveillées tard car dès 94, on disposait d’éléments suffisamment graves pour envisager des mesures rapides. Plusieurs mesures auraient pu contribuer à réduire le risque :
mener des campagnes de sensibilisation auprès du public en privilégiant l’oral sur les consignes écrites moins accessibles aux populations
délimiter les zones à risques et mener une cartographie fine des sols et des zones d’exposition
reloger temporairement les populations les plus exposées dans des villages jugés moins à risque
mener des opérations de contrôle impliquant les populations locales pour éviter par exemple les auto-destructions de maisons.