En ce qui concerne l’action publique, elle est à retardement, malheureusement comme dans bon nombre de cas. Sur le suivi des populations il faudra attendre prés de 7 ans pour que les recommandations soient appliquées, et 11 ans pour que les habitats à risque soient détruits alors même que le rapport précisé « Outre le fait, que cette mesure constitue une solution définitive au risque d’exposition lié à l’habitat, elle ne présente pas de difficultés techniques majeures et son coût n’est pas forcément rédhibitoire ».
Pour améliorer la sécurité des populations, plusieurs mesures auraient pu être prises :
Démolition immédiate des bâtiments (projection d’eau pour éviter des envols de poussières), évacuation des déchets
Mise en place de solutions d’hébergements provisoires (algeco par exemple)
neutralisation des affleurements naturels par béton projeté
fourniture de masques papier P3 pour les opérations de nettoyage
mise en place d’un réseau de surveillance environnemental (plaquettes de dépôt)