Dans l’étude de Cohn et al. "DDT and DDE exposure in mothers and time to pregnancy in daughters", les auteurs ont mesuré p,p’-DDT et p,p’-DDE dans les échantillons sériques maternels conservés 1-3 jours après leur accouchement entre 1960 et 1963. Ils ont enregistré le temps de la grossesse chez 289 filles aînées 28-31 ans plus tard. La probabilité de grossesse de filles a chuté de 32% par 10 ug/L p,p’-DDT dans le sérum maternel (95% CI 11-48). En revanche, la probabilité d’une grossesse a augmenté de 16% par 10 µg/L p,p-DDE (6,27).
La force de l’étude de Cohn est d’avoir pu mettre en évidence les risques liés à l’exposition au DDT tôt dans la vie.