La principale différence de l’étude Cohn et al est que c’est une étude emboitée (introduction d’une étude prospective de type cas-témoin dans une cohorte) qui permet d’évaluer la période d’exposition critique au DDT et l’apparition du cancer du sein.
Les arguments biologiques qui constituent sa force sont tout d’abord la méthodologie utilisée c’est-à-dire le prélèvement des échantillons de sang au moment de l’entrée dans l’étude qui ont été par la suite utilisés au bout d’un temps assez long pour qu’une fraction significative d’individus recrutés aient développé une maladie (cas). Ainsi Le dosage sanguin à été alors réalisé chez ces cas en comparaison avec des témoins, en tout point comparables, à partir de la cohorte. De cette façon les sources de biais ont été réduites. Ensuite le dosage sanguin simultané du p,p’-DDT (ingrédient actif du DDT ayant une durée de vie courte), du contaminant mineur o,p’-DDT et du p,p’-DDE (métabolite principale ayant une durée de vie longue) qui représentent des bioindicateurs d’exposition.