Les circonstances d’exposition en milieu professionnel et celles des fibres courtes dans l’environnement intérieur sont les deux nouvelles circonstances d’exposition demandées dans la saisine du Ministère. En effet réexaminer la VLE s’impose car l’utilisation d’une méthodologie nouvelle plus sophistiquée et plus efficace, en l’occurrence la microscopie électronique permettra en mon sens u comptage plus sûr du nombre de fibres ; donc une estimation plus fiable de l’exposition des professionnels. Nul doute que les résultats obtenus avec la microscopie optique traduisent assurément une sous-estimation des expositions précédentes ayant servies à la fixation de la VLE. De plus la nature des fibres est identifiée avec la microscopie électronique. En ce qui concerne l’exposition aux fibres courtes en environnement général intérieur, je crois que le recours au principe de précaution permettra une meilleure protection des populations du moment que le caractère cancérigène des fibres courtes n’est pas exclus.