La saisine du Ministère comprend une demande d’étude de nouvelles circonstances d’exposition à l’amiante pour la prise en compte du critère dimensionnel dans la caractérisation des risques
sanitaires liés à l’inhalation d’amiante.
il s’agit d’une évaluation des risques sanitaires liés aux fibres courtes d’amiante (FCA) (longueur L <5 micro mètre diamètre d <3 m et rapport L/d 3) et . Une évaluation des risques liés aux fibres fines d’amiante (FFA) (L 5 m, d < 0,2 m et L/d 3).
Cette étude est demandé dans le but (3 axes) : 1) d’évaluer la toxicité des FCA et des FFA ; 2)
de déterminer la possibilité de caractériser la répartition granulométrique des fibres selon
les circonstances d’exposition (population générale ou professionnelle) et la nature de
l’amiante (chrysotile ou amphiboles) ; 3) et , en fin, d’évaluer les risques pour la santé humaine liés à une exposition aux FCA (non prises en compte dans la réglementation actuelle) et aux FFA (non prises en compte dans la réglementation professionnelle actuelle).
Visiblement, le rôle cancérogène était connu depuis longtemps, en temoigne ce qui est trouvé dans la littérature. Je pense que l’étude avait un autre agenda caché, de retarder la prise de décision pour des intérêts économique pour justifier les retards dans l’arrêt d’exploitation des substances amiantées.