En sachant qu’en règle générale plus les particules sont fines plus elles peuvent se loger dans les plus petites ramifications de l’arbre bronchique et donc générer des impacts sanitaires importants, on aurait pu imaginer que l’AFSSET aurait pu établir une relation certaine entre les fibres courtes et l’apparition ou l’aggravation de pathologies pulmonaires. Ce qui est remarquable c’est que malgré l’incertitude face à ce risque et face au caractère non unanime dans la sphère scientifique concernant les résultats de l’étude de l’AFSSET, le gouvernement français a tout de même décidé de prendre des mesures en application du principe de précaution (même si ces mesures arrivent finalement un peu tard...).