Les conclusions me semblent plutôt "attendues" dans le sens où la législation sur l’amiante suit la même évolution que celles sur d’autres substances toxiques :
Après s’être occupée des expositions professionnelles qui correspondent aux expositions à forte concentration, la législation s’intéresse maintenant aux expositions environnementales non professionnelles, à plus faible doses
Elle s’occupe également de l’amélioration des méthodes de mesure
Les valeurs limites sont "régulièrement" ré-évaluées
Après n’avoir réglementé que les fibres les plus toxiques, la législation tente maintenant d’évaluer et réglementer également les autres types de fibres.
Ce qui me semble "remarquable" :
que la surveillance sanitaire des effets de l’exposition à l’amiante n’ait été mise en place qu’en 1998 et qu’elle ait besoin d’être renforcée 11 ans plus tard
le décalage entre la lenteur de l’action publique, sur un problème de santé publique qui dure depuis des dizaines d’année, et le nombre important des victimes de l’amiante, pour lesquelles les chances de survie sont minimes