Après une analyse de la saisine et du rapport de l’AFSSET, les conclusions attendues ne sont pas pour bientôt. Certes l’AFSSET a fait un bon travail avec des propositions pertinentes mais il y d’autres facteurs qui peuvent bloquer l’atteinte à ses conclusions, il s’agit des intérêts des industriels. C’est le cas par exemple du Canada qui à cause de ses intérêts économiques refuse de reconnaitre l’effet cancérogène du chrysotile.
Il est donc important de considérer d’autres éléments dans la réglementation de l’amiante comme les intérêts économiques d’un pays ou des industriels et le caractère parfois partial des justiciers en faveur des industriels ou de l’état, les protégeant contre le dédommagement des victimes. Pour les mesures réglementaires, il faut donc associer toutes les parties prenantes à savoir : les experts (scientifiques, médecins, épidémiologistes, toxicologistes, justiciers, socio-anthropologues, etc), la société civile, les autorités à divers niveaux, les industriels, les hommes de droit. Et définir ensemble l’efficience des actions réglementaires. Toutefois, il est aussi important de dépasser l’avantage économique de l’amiante et prendre en compte le volet moral et social.