Ce titre laconique, qui ne précise pas sur quoi porte LE commentaire (au singulier), prend tout son sens à la lecture de l’article : le lecteur comprend vite qu’il n’est pas question de remarques ou d’explications sur les différentes études sur les effets de l’exposition au CV et aux PVC, mais d’un éclairage fondamental sur le manque total d’indépendance de ces études, même (et surtout) celles menées par des agences publiques, sur la validité des conclusions qui sont publiées sur les sites officiels et sur les conséquences que cela a sur la population.
Les auteurs, qui appartiennent aux agences publiques, dénoncent des pratiques qui leur sont imposées, qui sont inacceptables, tant du point de vue scientifique que déontologique, qui vont à l’encontre des principes de base de toute étude scientifique. Ils dénoncent les résultats publiés par les agences auxquelles ils appartiennent ; résultats, auxquels ils ont potentiellement contribué.
Ceci met en évidence l’importance du pouvoir de l’industrie et des moyens de pression dont elle dispose. Au delà des études sur le CV et les PVC, le doute est semé sur les conclusions et les normes d’exposition aux différents polluant, par ceux là même dont le travail en est à l’origine .