Une telle diminution peut s’expliquer par le fait que dès 1959, V.K. Rowe, un toxicologue de Dow Che¬mical informait confidentiellement un collègue de l’entreprise Goodrich : « Nous sommes assez certains (…) que 500 ppm, respiré 7 heures par jour, 5 jours par semaine, sur une longue période, provoqueront des lésions tout à fait mesurables. Comme vous pouvez le comprendre, cette opinion n’est pas encore mûre pour être diffusée et j’apprécierais que vous gardiez la confidentialité, tout en l’utilisant pour le mieux dans vos propres opérations ». Cette affirmation de la dangérosité du chlorure de vinyle et les formes rare de cancer hépatiques observés chez les ouvriers ont poussés l’OSHA à recalculer la norme d’exposition en estimant en plus des cancers hépatiques, d’autres types de cancer (touchant d’autres organes que le foie). L’OSHA à ainsi augmenter le pouvoir carcinogène du CV d’un facteur 10 par comparaison aux valeurs précédemment utilisées.