Oui, effectivement, vous avez raison : on a supposé que le bien "suivant" était moins polluant, mais cela peut ne pas être le cas. Par exemple, on a considéré depuis des années (et encore pour beaucoup aujourd’hui, en France notamment !) que le pétrole avait trouvé un substitut énergétique moins polluant : l’uranium. Mais concernant sa toxicité (plutôt que "pollution"), notamment sur une échelle de temps, cela est soumis à discussion. Idem pour les éoliennes, que j’ai pris ici pour exemple : rien ne dit, si l’on se livre à une analyse dite "en cycle de vie du produit", que leur construction, installation, exploitation et démantèlement final (avec destruction) n’engendrent des pollutions supérieures au seul dégagement de CO2 issu de la combustion des dérivés du pétrole ! Ici, les économistes n’ont que peu de connaissances à arguer, ce sera aux spécialistes de trancher.