La comparaison du risque de survenue d’un cancer chez le jumeau d’un patient déjà atteint, entre couples de vrais et faux jumeaux, correspond à un contexte idéal car cette comparaison est basée sur des individus qui bénéficient d’un patrimoine génétique identique à 100 % pour les jumeaux monozygotes et à 50 % pour les couples de jumeaux dizygotes. La comparaison peut donc se faire sur ces deux échelles de valeur.
À partir de ce constat, reste à ajouter les facteurs environnementaux partagés par ces couples de jumeaux au moins pendant leur éducation sauf en cas de séparation pendant cette période.
Néanmoins, il apparaît que le facteur génétique est bien moins déterminant que les paramètres environnementaux dans l’apparition des cancers.
Par ailleurs, les conclusions de l’étude font état de certaines lacunes dans la compréhension des bases génétiques pour au moins 3 types de cancers étudiés (colorectal, sein, prostate). De nouvelles connaissances permettraient donc de mieux comprendre les mécanismes d’interactions génétiques du cancer.