Cette comparaison correspond au contexte idéal parce qu’elle permet de déterminer la part de l’hérédité dans la survenue d’un cancer. En effet, le fait de ne pas avoir la survenue d’au moins un cancer pour chacun des 19024 (9512 paires) jumeaux montre que le cancer n’est pas ou du moins pour autant imputable à l’hérédité mais aux différents facteurs environnementaux. Par ailleurs le risque élevé pour certains types de cancers observés chez les jumeaux malades prouve que l’hérédité a une part plus ou moins importante dans la survenue de certains cancers, notamment les cancers de prostate, de sein, de colon, de poumon et de l’estomac. L’exemple de comparaison du risque de survenu d’un cancer chez le jumeau d’un patient déjà atteint, entre couples de vrais et faux jumeaux, permet donc de bien comprendre la part de l’hérédité dans la survenue d’un cancer.