C’est ce qu’on appelle "le double dividende" : la somme récupérée par les pouvoirs publics est réinvestie en faveur de la lutte contre la pollution. Ce type de redistribution n’avait pas été envisagé par Pigou, mais de multiples travaux ont, selon les auteurs, montré, au mieux, que les effets étaient positifs, au pire, neutres ; dans ce dernier cas, les coûts de transaction (administration également) étant positifs, le double dividende n’existerait pas. Dans les modèles présentés ici, inspirés de Pigou, cela n’a pas d’incidence sur le résultat (mais peut-être sur la base exogène de la pollution).