Les techniques d’évaluation monétaire (1) : méthodes indirectes d’évaluation monétaire des dommages

Le premier type de méthode d’approximation de variation du surplus d’un individu par amélioration de la qualité de son environnement est constitué des méthodes indirectes, basées sur ce que l’on nomme le « principe de faible complémentarité » mis en évidence par Mäler en 1974. Celui-ci part du fait qu’une caractéristique commune des biens d’environnement est que leur demande n’est pas directement observable ; par contre, ce que l’on observe, ce sont des variations dans la consommation de certains biens marchands induites par une variation de la qualité des actifs naturels. On utilise donc les comportements des gens sur des marchés de biens et services complémentaires au bien que l’on veut évaluer pour lequel il n’existe pas de marché direct et donc pas de prix. On parle également de « marchés de substitution ». Cette approche indirecte de la demande représente un défi à la théorie du consommateur, la reconstitution du surplus étant alors basée sur ce principe de faible complémentarité. On appelle ces méthodes indirectes « méthodes des préférences révélées », sous-entendu par le comportement sur ces marchés (revealed preference methods).

Objectifs du cours : revenir sur les différentes méthodes indirectes : méthode des prix hédonistes, des coûts d’évitement, des « pertes de production », du capital humain (qui en dérive), et de réparation des dommages.

SPIP3  Mise à jour : le 22 mai 2025 | Chartes | Mentions légales | A propos