La physiopathologie liée au bruit, au delà de la perception de sons intenses

Classé parmi les facteurs de risque physiques, le bruit est considéré comme cause majeure de pathologies environnementales, perturbations du sommeil, troubles de l’apprentissage et maladies cardiovasculaires (vous pouvez aussi consulter la revue dont le texte est associé à la page). Dans cette logique, la mesure conventionnelle de l’exposition s’exprime en décibels, c’est-à-dire la pression perçue par l’oreille (voir aussi Sensibilité de l’oreille et pondération pour plus d’explications). Pourtant, le bruit n’est pas un simple son. Il devient bruit au travers de la sensation désagréable qu’il provoque.

Il faut, à ce stade, préciser que nous nous intéressons à des gammes d’intensité très inférieures au seuil des effets traumatiques qui n’intervient qu’au delà des 90 décibels. L’ensemble du cours ne portera que sur le bruit dit environnemental (une définition règlementaire), dont les valeurs seuils sont de 65dBA [1] et de 55dBA, définissant trois intervalles : >65(seuil des points noirs), de 55 à 65(zone grise) et <55dBA.

L’objectif de ce cours est de remettre le bruit dans le bon contexte, avec toutes les dimensions, le plus souvent négligées, de perception (un aspect clairement subjectif), de tentatives d’ajustement (aspect plutôt comportemental), mais aussi de considérations liées à la source et la colère ou le désespoir que peuvent provoquer les jugements associés. Finalement, ce cours qui prolonge celui sur les effets du stress, doit aussi être associé à celui qui traite de ses effets territoriaux, dans lequel nous traiterons des problèmes posés par la gestion du bruit, en particulier en milieu urbain.

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