Comme dans toute enquête par questionnaire, un certain nombre de non-réponses peuvent apparaître. On rencontre deux types de non-réponses :
d’une part, les personnes qui ne répondent pas au questionnaire. Il peut s’agir des personnes non présentes lorsque l’intervieweur s’est présenté, des personnes qui refusent de participer à l’enquête ou bien encore, dans le cas de passation par courrier, des personnes qui ne renvoient pas le questionnaire ;
d’autre part, les personnes qui ne peuvent pas répondre à certaines questions. Dans les évaluations contingentes, on peut en particulier rencontrer des taux élevés de non-réponses à la question de révélation.
Dans ce dernier cas, différentes solutions sont possibles : on peut tenter d’identifier et rejeter les « faux » zéros pour l’évaluation du CAP, et ne conserver que les « vrais ». On peut aussi reconstituer les non-réponses de protestation avec, par exemple, un modèle de variables censurées comme le modèle Tobit (cf. Maddala, 1983) [1]. On peut encore considérer l’ensemble de ces réponses comme des absences de variations de l’utilité de répondants.