La structure des données vectorielles : ligne, point, polygone

Dans le mode vectoriel, la position de chaque objet est définie par une valeur coordonnée unique sur le support spatialisé qui est organisé par un système de coordonnées référencées. Points, lignes, polygones sont utilisés pour représenter les irrégularités de la distribution géographique des objets comme, par exemple, les bâtiments, les routes, les rivières, etc. On distingue divers modes d’organisation mathématique dans le stockage des données comme, par exemple :
- le mode « spaghetti », la structure filaire, les figures géométriques de base sont enregistrées indépendamment les unes des autres.
- le mode TIN (triangulated irregular network). On parle généralement de digitalisation « spaghetti » pour évoquer le fait que les données sont numérisées sans organisation. Le logiciel se charge ensuite de procéder au tri et à la structuration des données. Ce mode de digitalisation permet une numérisation rapide puisqu’il n’y a pas lieu de chercher la moindre cohérence dans l’opération.
- le mode d’organisation des données, probablement le plus utilisé, est le modèle topologique. Celui-ci est basé sur la théorie des graphes. Ce système d’organisation des données graphiques s’appuie sur la reconnaissance de trois types d’objets :

  • les nœuds, points d’intersection de plusieurs lignes (points d’intérêt spécifique : l’hôpital, la poste).
  • les arcs, lignes brisées séparant deux surfaces (la rue, un ruisseau).
  • les polygones fermés (quartier de la ville, le contour des maisons).
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