Le domaine de la science traitant de l’épidémiologie, concerné par l’étude des associations entre les expositions environnementales et les résultats de santé, dans le but de mieux comprendre l’étiologie de la maladie, est l’épidémiologie environnementale. Le terme « environnement », comme les études des interactions entre la santé humaine et de leur milieu de vie, imposent un contexte spatial. C’est pour cette raison que les SIG peuvent être utilisés afin de créer des bases de données, d’intégrer, de stocker des données, de les analyser et de les visualiser. Le SIG est un outil permettant de relier et de visualiser des données référencées géographiquement à partir de sources différentes. Il se compose de bases de données topologiques et attributaires, de procédures et de techniques de collecte de données, de mises à jour, de requêtes, d’analyses spatiales et de modélisations.
Dans la figure 6, ci-contre, est présenté le modèle d’intégration des données pour les études de santé environnementale. Les différentes bases de données (de la pollution environnementale, de la santé, de SIG ou de la télédétection) peuvent être intégrées ensemble dans une base de données en harmonisant les données pour qu’elles soient au même format et après on effectue les analyses différentes dans le SIG (géocodage, analyse spatiale, modélisation spatiale). Ensuite, quand une base de données integrée est créée, nous pouvons effectuer les analyses géographiques (les analyses « buffer », map algebra, les transformations etc.) et créer la cartographie qui nous intéresse. On peut aussi faire les manipulations de données statistiques (les calculs, export-import etc.) et obtenir des résumés statistiques.
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