Les deux théorèmes de l’économie du bien-être : équilibre concurrentiel et optimum de Pareto

Le premier théorème de l’économie du bien-être établit alors, qu’en l’absence d’externalités, si les préférences et les ensembles de production sont convexes (l’utilité d’un bien consommé décroît au fur et à mesure de sa consommation pour les premiers ; absence notamment de rendements d’échelle croissants et de coûts fixes pour les seconds), alors tout équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto (encore appelé « optimum de premier rang »). Ainsi, le système de marché réalise une allocation efficace des ressources au sens du critère de Pareto , c’est-à-dire telle qu’il n’existe pas de réallocation des ressources qui permette d’augmenter l’utilité d’un agent sans diminuer celle d’un autre. L’efficacité correspond à la maximisation du surplus social (ou collectif) qui est égal à la somme des surplus (profits) des producteurs et des consommateurs (le « surplus social »). On dispose donc d’un critère technique pour caractériser un optimum de Pareto. Le prix, qui joue donc un rôle d’information, donne le « bon » signal aux agents de l’économie marchande.
Le deuxième théorème constitue également un résultat fondamental. C’est la réciproque du premier puisqu’il énonce, qu’un équilibre concurrentiel (c’est-à-dire un système de prix) peut être associé à tout optimum de Pareto.

Mais, justement, la pollution est ce qu’on appelle une externalité, et elle échappe précisément au marché ; ces deux théorèmes de l’économie du bien-être peuvent-ils encore alors se vérifier ?

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