En tant qu’ estimation du CAP pour le silence et l’absence de pollution, cette méthode repose sur l’acceptation implicite que les droits initiaux sur l’environnement ont été conférés aux pollueurs. De la sorte, on évalue le CAP des « victimes » de la pollution. Si au contraire on procédait à une évaluation sur la base d’un droit à un environnement non pollué, attribué à la collectivité, le prix de la pollution correspondrait à la somme demandée par les individus, en compensation des dommages soufferts. Cette compensation serait probablement plus élevée que le CAP pour se débarrasser de la pollution ; les prix hédonistes fournissent donc probablement une sous-estimation du prix de la pollution.
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- La prise en compte de la pollution par la science économique et les méthodes de valorisation de ses effets appliquées au domaine de la santé
- Pollution et pertes de bien-être : les méthodes de valorisation des effets externes appliquées au domaine de la santé
- Prix hédonistes et sous-estimation de la pollution
Prix hédonistes et sous-estimation de la pollution
Plan du cours
- Problèmes contemporains d’environnement
- Pressions sur l’environnement, risques de mortalité et de morbidité
- Politiques environnementales : raisons et extension du champ d’application à la santé
- Les politiques environnementales et leur niveau d’action
- Rôle de l’économie dans l’élaboration de politiques environnementales : l’économie de l’environnement
- Economie de l’environnement et économie du bien-être
- Le système de prix dans une économie marchande
- Les deux théorèmes de l’économie du bien-être : équilibre concurrentiel et optimum de Pareto
- Les externalités
- Externalité négative : la pollution
- Environnement naturel et biens collectifs
- Externalités et droits de propriété de la ressource mal définis (la Tragédie des Biens Communs)
- Effets externes de la pollution et coûts externes dans un système marchand
- Externalités de pollution : « profit privé » contre « optimum collectif »
- Détermination de l’optimum collectif de production en présence de pollution
- Optimum collectif en présence de pollution et niveau de production « socialement souhaitable »
- Détermination de l’optimum collectif de pollution : coût de pollution et coût de dépollution
- Détermination du niveau optimal de pollution : raisonnement à la marge.
- Détermination du niveau optimal de pollution : généralisation du raisonnement à une économie
- Variation de l’optimum économique de pollution en fonction des dommages et avec coûts de dépollution connus (première hypothèse)
- Variation de l’optimum économique de pollution en fonction des coûts de dépollution et avec dommages connus (seconde hypothèse)
- Critique des fondements du calcul de l’optimum avec pollution optimale : analyse statique vs. développement durable
- Politiques dâ ??environnement et analyse économique : lâ ??internalisation des effets externes
- La taxe pour rectifier le signal-prix.
- Le niveau de taxe optimal (équilibre partiel)
- le niveau de taxe optimal (équilibre général)
- signal-prix et principe pollueur payeur (PPP)
- Internalisation au moyen d’une norme (ou d’un quota)
- Incertitude sur les dommages marginaux (coûts de pollution connus)
- Taxe vs. norme en situation d’incertitude sur le type de dommages marginaux et sur les coûts de dépollution
- Combinaison taxe/norme en situation d’incertitude : la solution du marché négociable de droits d’émission
- Effet incitatif de la taxe sur la baisse de la pollution
- Surestimation intentionnelle des coûts de dépollution par les pollueurs
- Limites de l’imposition de normes dans le cas de pollueurs à coûts de dépollutions différents
- Politique de lutte contre la pollution efficace et au moindre coût : la taxation plutôt que la norme
- L’évaluation « coûts-avantages », composante essentielle de l’économie de l’environnement
- Mesure du coût de pollution
- Agrégation de l’ensemble des dommages
- Externalités négatives et défaut de valorisation d’un actif naturel
- Demande d’un consommateur, consentement à payer (CAP) et surplus
- Evaluation monétaire du dommage via la perte de surplus du consommateur
- CAP et pertes de surplus : de l’individu à l’ensemble de la collectivité ?
- Disposition à payer, capacité à payer, effets de richesse et optima de pollution différents
- Capacité à payer et inégalités : l’intervention publique justifiée
- Procédés de révélation et d’évaluation des préférences des individus
- « Marchés de substitution » : les dépenses de protection contre le bruit.
- « Marchés de substitution » : limite de l’approche en termes de dépenses de protection
- « Marchés de substitution » : méthode des prix hédonistes
- L’hypothèse de souveraineté du consommateur, première limite de l’approche en termes de prix hédonistes.
- L’hypothèse de similitude des fonctions d’utilité, seconde limite de l’approche en termes de prix hédonistes
- Prix hédonistes et sous-estimation de la pollution
- Marchés hypothétiques (évaluation contingente)
- Enquête sur le CAP des Berlinois pour une amélioration de la qualité de l’air (1985)
- Les six biais à éviter dans une évaluation contingente
- CAP et consentement à recevoir
- La méthode d’évaluation indirecte
- Avantages, difficultés et limites de la méthode d’évaluation indirecte
- Méthode d’évaluation indirecte : pratique
- Méthode d’évaluation indirecte : morbidité, mortalité et « coût de la vie humaine »
- Effets sur la santé d’une exposition à divers taux de pollution atmosphérique par la méthode indirecte (Freeman, 1982)
- Une autre méthode d’aide à la décision : l’analyse « risque-avantages »
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