La méthode d’évaluation indirecte

Cette méthode est considérée comme indirecte parce que, contrairement aux méthodes précédentes, on ne cherche pas à évaluer les dommages ni à mesurer le CAP (ou CAR) par une référence directe aux marchés ou « quasi-marchés ».

Cette approche consiste à procéder d’abord à une mesure « physique » (non monétaire) des dommages : par exemple, dans le cas de la pollution atmosphérique, mesure des effets sur la santé en termes de taux de morbidité et de mortalité.

Ce n’est qu’après ce passage par une « fonction non monétaire de dommages » que l’on procédera à l’évaluation monétaire.

Cette première phase non monétaire est plus un travail pour le statisticien et l’épidémiologiste que pour l’économiste.

Il s’agit notamment de déterminer les relations « dose-effet » entre l’exposition à un niveau donné de pollution et les dommages causés (par exemple, relation entre une concentration de dioxyde de soufre dans l’atmosphère et les affections des voies respiratoires).

Après ces évaluations dites « micro-épidémiologiques », il faut passer à des évaluations « macro-épidémiologiques », mettant en relation des taux d’exposition de populations à certaines pollutions et des taux de morbidité et de mortalité.

Cette méthode a été surtout appliquée à la pollution atmosphérique dans le cadre d’un grand nombre d’études menées aux Etats-Unis.

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