Parce qu’il est visé dans la Charte de l’environnement et destiné à être intégré dans la Constitution française, le principe de précaution n’a pas cessé, ces derniers mois, de susciter des prises de position extrêmement contrastées. Alors que ses partisans voient en lui l’outil indispensable du développement durable et de la protection de la santé, ses adversaires le considèrent comme la source de multiples dérives, voire comme un principe « suicidaire pour la France ». Un tel débat constitue un exercice normal et salutaire pour une démocratie, à condition toutefois que les arguments avancés de part et d’autre soient exempts d’erreurs, de confusions, de mauvaise foi. C’est parce que la plupart des arguments aujourd’hui brandis au sujet du principe de précaution ne répondent pas à ces exigences que le CPP a décidé de se saisir de cette question.
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