Si l’on se réfère aux définitions de la page précédente, le domaine des risques est très vaste. Pour s’en apercevoir il faut par exemple le considérer du point de vue assurantiel, qui s’applique à tout risque quantifiable et donc susceptible d’être assuré [1]. Les risques peuvent être financiers ou accidentels, bien au delà du périmètre qui nous concerne ici, les risques d’origine environnementale.
Une vision du traitement de ces risques environnementaux peut être apporter en étudiant la typologie proposée par le MEDDE [2] qui, dans son périmètre actuel comprend les transports et l’équipement. De ce fait, il traite des accidents de la route et des risques aériens, qui ne sont donc cités que pour mémoire. Les trois autres catégories sont au cœur du sujet de ce chapitre : Risques naturels ;
Risques technologiques ;
Risques sanitaires.
L’identification de la catégorie risques naturels peut sembler a priori assez intuitive. Nous verrons dans la partie réglementaire que leur délimitation pose néanmoins quelques problèmes. En première intention, tout phénomène naturel, de caractère exceptionnel, susceptible de porter atteinte aux biens et/ou aux personnes rentre dans cette catégorie.
Les risques technologiques, quant à eux, sont liés à des activités, de production ou de transformation, qui bénéficient d’une codification particulière (Installations classées pour l’environnement ou ICPE). Ces activités à risque sont soumises à des plans particuliers et des mesures associées qui seront traités plus loin.
Les risques sanitaires sont les plus complexes car ils peuvent survenir dans de nombreuses circonstances, de manière fortuite ou contrôlée. Leur prise en compte est obligatoire dans de nombreuses politiques, toutes réglementées par le biais du Code de l’Environnement.