La demande sociale a émergé à Champlan car les nuisances étaient plus visibles, plus vécues, plus concentrées, même si des communes voisines étaient aussi exposées. Ce qui change ici, c’est la perception d’injustice : certains habitants ont le sentiment d’être laissés de côté, dans une zone sacrifiée.
De plus, la combinaison de plusieurs nuisances (avions, routes, pollution de l’air) a rendu la situation plus lourde au quotidien. C’est cette accumulation d’expositions et de fragilités sociales qui a déclenché une mobilisation locale plus forte que dans d’autres communes.