Oui, l’utilisation des outils de l’épidémiologie moléculaire peut vraiment améliorer la sensibilité des études épidémiologiques. C’est surtout le cas dans les études cas-témoins où les expositions sont reconstituées à partir de données environnementales qui dépendent de la proximité avec des sources de pollution.

L’épidémiologie moléculaire aide à intégrer des données de biologie moléculaire pour mieux comprendre le lien entre exposition et maladie. Par exemple, en utilisant des biomarqueurs, on peut obtenir des indicateurs cellulaires ou moléculaires mesurables qui montrent l’exposition, l’effet ou la susceptibilité. Ça enrichit beaucoup l’évaluation des expositions individuelles. Ça permet de surmonter les limites des évaluations basées sur des données agrégées qui peuvent avoir des problèmes de classification et des biais.

En plus, l’épidémiologie moléculaire essaie d’ouvrir la “boîte noire” des processus qui existent entre exposition et maladie. Cela apporte une meilleure compréhension des mécanismes biologiques impliqués. Ça peut renforcer la puissance des associations trouvées et aider à établir des liens de causalité plus clairs.

L’intégration des données moléculaires demande des compétences techniques et parfois un financement assez conséquent. En plus, la complexité des mécanismes biologiques peut rendre les interprétations un peu difficiles et introduire de nouveaux biais si les biomarqueurs ne sont pas choisis ou mesurés correctement.