Le choix de réaliser une étude cas-témoin pour examiner la situation sanitaire préoccupante du cancer de la prostate aux Antilles se justifie par plusieurs raisons :
• Incidence élevée : le cancer de la prostate est la pathologie tumorale la plus fréquente aux Antilles, avec une incidence approximativement double de celle observée en France métropolitaine
• Facteurs de risque spécifiques : La population antillaise présente des facteurs de risque particuliers, notamment les origines africaines et l’exposition environnementale au chlordécone.
• Méthode rétrospective : Elle permet de comparer rétrospectivement l’exposition à un facteur précis (ici, la chlordécone) entre les cas (cancers) et les témoins (sans cancers) pour évaluer son association avec la maladie.
• Cette approche permet donc d’apporter un éclairage ciblé sur les causes possibles de cette situation sanitaire préoccupante, en tenant compte des spécificités de la population antillaise (pour éviter les biais).