L’étude cas-témoin permet de comparer des hommes atteints d’un cancer de la prostate à des hommes non malades, pour voir s’ils ont été exposés ou non à la chlordécone. Ce type d’étude est bien adapté à une maladie fréquente, mais qui ne touche pas toute la population.
Dans le contexte des Antilles, c’était un bon choix. Il permet d’avoir des résultats plus rapides qu’une cohorte, avec des ressources limitées. L’étude Karuprostate a montré une association significative entre exposition à la chlordécone et cancer de la prostate, même à des niveaux modérés d’exposition. Cela aide à poser un signal sanitaire clair.