Je note 5 types de biais possibles :
Effets de dilution des données de cohorte : L’étude couvre une période longue (1950-2008), ce qui peut introduire des biais liés à l’évolution des pratiques médicales, des conditions environnementales et des expositions à d’autres facteurs de risque.
Classification rétrospective de l’exposition : L’identification des individus exposés repose sur la date de naissance, ce qui ne permet pas de prendre en compte les variations individuelles d’exposition (quantité de lait consommée, durée d’exposition, etc.).
Absence de mesure biologique directe : Aucune donnée biologique (concentration d’arsenic dans le sang, l’urine ou les tissus) n’a été mentionnée pour confirmer l’exposition réelle des individus, rendant l’estimation indirecte potentiellement imprécise.
Facteurs de confusion potentiels : Des expositions concomitantes à d’autres substances toxiques ou des facteurs environnementaux (pollution, alimentation, etc.) non pris en compte peuvent influencer les résultats observés.
Erreurs de classification des causes de décès : La mortalité par cancer peut être influencée par des erreurs de diagnostic ou de classification des causes de décès, en particulier pour les périodes plus anciennes où les techniques médicales étaient moins précises.