La mutagénicité est étudiée par le test d’Ames, qui utilise des bactéries initialement déficitaires dans la voie de synthèse de l’histidine ou du tryptophane. Les substances mutagènes induiront une mutation réverse dans les souches bactériennes, leur permettant de synthétiser l’histidine ou le tryptophane dans leur milieu d’ensemencement.
La cancérogénicité s’étudie in vivo après exposition de rongeurs aux substances étudiées (selon une voie donnée). La recherche de lésions tumorales sur les animaux sacrifiés se fera à intervalles réguliers sur une période de deux ans et pour tous les organes cibles.
La génotoxicité ne fait référence qu’aux mécanismes d’action qui peuvent initier le développement de cancers, et est donc un indicateur de danger.
De ce qui précède, on peut déduire que les différents tests apportent des informations légèrement différentes et complémentaires.