Le principe de Paracelse, « la dose fait le poison », ne s’applique plus pleinement aux enjeux modernes de santé environnementale, notamment face aux perturbateurs endocriniens. Ces substances peuvent provoquer des effets graves même à très faibles doses en perturbant l’équilibre hormonal, et leurs effets ne suivent pas une relation dose-réponse classique. En effet, la réponse toxique des perturbateurs endocriniens est souvent non monotone, ce qui signifie que des effets nocifs peuvent survenir à faibles doses, parfois plus prononcés qu’à des doses élevées.