1- Les points clés à retenir de cas des perfluoroalkylés :
A) l’étude montrent des effets différenciés selon le sexe.
B) Des effets non monotones peuvent être observés, c’est à dire que l’exposition à faible dose ont parfois des effets plus que des expositions à forte dose. il s’agit bien d’une particularité spécifique des perturbations endocriniens.
C) Ces effets remettent en question les approches classiques de la toxicologie :
 l ’inadaptation des seuils de toxicité ( la relation linéaire dose-effet n’est pas adaptée pour évaluer le risque des perturbateurs endocriniens).
 complexité de l’analyse des risques :ces effets non prévisibles compliquent l’évaluation et la gestion des risques liés à l’exposition aux substances chimiques.
D) Cette étude souligne l’importance de protéger les populations vulnérables, notamment les femmes enceintes, contre les expositions environnementales même à de faible dose.

2-La notion de fenêtre de sensibilité :
Le cas des perfluoroalkylés illustre bien l’importance des fenêtres de sensibilité dans le développement humain.
Dans cette étude la période prénatale représente une phase particulièrement sensible et qui correspond à une période critique car :
 Les expositions aux perfluoroalkylés pendant cette période présentent des effets mesurables plusieurs années plus tard, au moment de la puberté.
 Le fœtus, en pleine croissance et différenciation, est particulièrement sensible à des perturbations du système hormonal, même à de faibles doses.
 Les perturbateurs endocriniens interfèrent avec le système hormonal lorsque l’organisme est en pleine développement.
Ce cas met en évidence la nécessité de protéger la santé future en agissant sur les expositions précoces.
En somme, ces observations renforcent la nécessité d’une surveillance stricte des expositions prénatales et de mieux comprendre les fenêtres de sensibilité et les effets non monotones pour adapter les politiques de santé publique.