Les PCB sont très peu solubles dans l’eau. L’interdiction de la consommation des poissons de la Rhône s’explique par le fait que le PCB s’accumule dans les cours d’eau où les concentrations les plus élevées étaient donc décelées dans les sédiments lorsque le débit des rivières était faible.
Dans le Rhône, des centaines de milliers de tonnes seraient aujourd’hui contaminés aux PCB mobilisés sous l’effet des bouleversements qui affectent le fonctionnement hydrologique du fleuve. Probablement liés au réchauffement climatique, ces sédiments sont remontés en surface lors des périodes de sécheresse.
Leur rejet dans l’environnement et leur concentration dans les sédiments posent un grave problème écologique : leur structure moléculaire les rend particulièrement persistants dans les écosystèmes.