Les PCB (polychlorobiphényles) sont des polluants organiques persistants. Leur structure leur donne une grande stabilité, ce qui explique qu’ils ne se dégradent presque pas dans l’environnement. Ils s’accumulent dans les graisses (lipophiles) et persistent dans l’organisme pendant des années. On parle de bioaccumulation et biomagnification dans la chaîne alimentaire.
Toxicologiquement, les PCB peuvent perturber les fonctions hormonales, endommager le système immunitaire, et sont probablement cancérogènes (groupe 1 selon le CIRC). Même à faible dose, ils peuvent avoir des effets délétères sur le développement, la reproduction ou le système nerveux.
Dans le Rhône, les sédiments sont contaminés, et les poissons accumulent les PCB dans leur chair. Par précaution, leur consommation est interdite, car le seuil sanitaire est dépassé pour certains profils de consommateurs réguliers (notamment les femmes enceintes et les enfants).