Ils sont :
Étape 1. Définition de la dose critique
Il y a 2 aspects doivent être considérés au départ :
+ Les sources disponibles pour rechercher les doses critiques publiées par différents organismes (ou publications scientifiques), quelque soit la forme (ex. NOAEL, BMD, LD50, LC50, BMD(L)10, OR, RR, …)
+ La mise au point sur tous les effets connus sur la santé humaine. En réalité il faut se repérer par rapport à la procédure de l’évaluation des risques, soit reprendre les effets identifiés lors de l’évaluation des dangers.
Étape 2. Détermination du mode d’action de la substance
+ Avant d’établir une DNEL ou une DMEL, il est nécessaire de déterminer si la substance induit un effet critique selon un mode d’action à seuil ou sans seuil de dose, car ce mode d’action permet de choisir le scénario de construction de la relation dose– réponse.
+ Une DNEL est établie pour les effets qui surviennent au delà d’un seuil de dose
(principalement les effets non cancérogènes).
+ Une DMEL est élaborée pour les effets qui se manifestent quelque soit la dose (sans seuil de dose), représentés actuellement par les effets cancérogènes - génotoxiques. En principe pour ces effets, tout niveau d’exposition constitue un risque et aucune dose sans effet ne peut être déterminée.
+ Une substance cancérogène génotoxique peut à la fois induire des effets sans seuil de dose et des effets différents à seuil de dose. Pour une même substance, des DNEL et des DMEL peuvent donc coexister.
+ Quand aucune dose critique n’est disponible et en conséquence aucune DMEL/DNEL ne peut être établie pour un effet, une approche qualitative ou semi quantitative doit être menée.
Étape 3. DNEL/DMEL
+En fonction du mode d’action, établissement d’une DNEL pour un effet à seuil ou bien d’une DMEL pour les effets sans seuil de dose.
Étape 4. Éffet critique
+ Sélection de l’effet critique principal et de la DNEL, DMEL ou autre description qualitative ou semi-quantitative correspondante.