Pour aborder cette question, on se base sur le texte ci-dessus. Ainsi, des chercheurs de l’INSERM ont alerté les pouvoirs publics sur les dangers potentiels de cette famille de substances en raison notamment des risques qu’ils présentent pour l’ensemble des espèces qui se trouvent exposées, alors que le fongicide n’est sensé agir que sur les moisissures et champignons. À ce jour, l’autorité sanitaire compétente (ANSES) considère que les preuves en matière de risques pour la santé sont insuffisantes. Cet exemple permet de réfléchir à de nombreux enjeux autour de l’évaluation des risques, et plus particulièrement en matière d’autorisation de mises sur le marché de certains produits dangereux. Le cas des SDHI met en exergue les défis d’une toxicologie intégrative et préventive, de réglementations adaptées et de la mise en place de stratégies prudentes de gestion des risques.