La famille des SDHI comprend 11 substances fongicides qui agissent en empêchant le développement de champignons et moisissures affectant les cultures par le blocage d’une enzyme impliquée dans la respiration cellulaire, (la succinate déshydrogénase (SDH)).
En 2018, des travaux démontrent que les SDHI peuvent affecter la respiration des cellules des êtres humains et des vers de terre, et pose le problème de la prise en compte de ses résultats par la toxicologie réglementaire. Pourtant l’Anses concluait à l’absence d’alerte sanitaire pouvant conduire au retrait des autorisations de mise sur le marché de ces fongicides. Ceci vient encore confirmer la controverse autour des tests toxicologiques de mise sur le marché. Les tests effectués dans les travaux précédents (toxicité pour les humain et les vers de terre) ne font pas partie des teste de l’évaluation toxicologiques de la substances, et vient remettre en cause l’intégralité du processus de l’évaluation toxicologiques de toutes les substances phytosanitaires.