Ce que je retiens de cette méta-analyse, c’est que même avec 22 études et un design rigoureux, on ne peut pas conclure à un lien entre le DDT et le cancer du sein. Cela montre qu’en épidémiologie, l’absence de preuve ne veut pas dire preuve d’absence, surtout quand on ne connaît pas encore les bons moments d’exposition (enfance, puberté…).
Un autre point important, c’est que le design de l’étude influence beaucoup les résultats. Les études prospectives donnent souvent des résultats différents des études hospitalières.
Enfin, cet article m’a aidée à mieux comprendre comment les biais de mémoire, de publication ou de sélection peuvent rendre les interprétations difficiles, même quand les données sont nombreuses.