La réduction de la norme d’exposition au chlorure de vinyle de 500 ppm à 1 ppm en 1975 par l’OSHA s’explique par la découverte de nouveaux risques sanitaires graves, notamment des cancers rares du foie (angiosarcomes), révélés par des études épidémiologiques et expérimentales. L’ancienne norme était fondée sur des données incomplètes et obsolètes, souvent issues de l’industrie, qui ne prenaient en compte que les effets aigus et non les effets chroniques à long terme. La pression publique, les progrès scientifiques et technologiques ainsi que l’application du principe de précaution ont également joué un rôle clé dans cette révision, prouvant qu’une réduction drastique était nécessaire et réalisable.