La solidarité et l’anxiété des champlanais ont fait suite au partage d’informations sur la situation qui prévalait dans leur commune qui objectivement se trouvait encerclé par des infrastructures considérées comme dangereux à leur santé.
Il y a eu principalement deux événements qui ont précipité l’action du collectif :
Une étude d’Airparif (association de surveillance de qualité de l’air en Ile de France) parue en 2004 autour d’Orly a montré que les niveaux élevés de pollution atmosphérique sur Champlan dépassaient ceux observés au centre de Paris. Une autre évaluation demandée par le conseil général de l’Essonne autour des axes routiers a confirmé qu’à Champlan, les populations vivant auprès des axes routiers (5%) étaient exposées à des niveaux élevés de pollution.
Un projet d’implantation de station d’épuration était à l’étude au sud du village, seule zone encore préservée.
Dès lors le comité a synthétisé l’ensemble des infrastructures sur une carte, et la commune apparaissait objectivement encerclée. Le Comité a soulevé la question de l’impact sanitaire de l’ensemble de ces émissions. Les Champlanais ont échangé leurs informations, la mobilisation a généré de la solidarité mais aussi de l’anxiété.