Le "Projet d’Implantation d’une Station d’Épuration" : L’annonce d’un projet d’implantation d’une station d’épuration au sud du village, considérée comme la seule zone encore préservée, a également constitué un facteur déclencheur. Cela a renforcé l’idée que la commune était en train d’être entourée par diverses infrastructures potentiellement nuisibles à l’environnement et à la santé des habitants.

L’étude d’Airparif sur la Pollution Atmosphérique : L’étude réalisée par Airparif en 2004 a joué un rôle crucial. Les résultats de cette étude ont révélé que les niveaux de pollution atmosphérique à Champlan dépassaient ceux observés au centre de Paris. Cette information, soutenue par une évaluation supplémentaire du Conseil Général de l’Essonne confirmant une exposition élevée à la pollution pour les populations vivant près des axes routiers à Champlan, a fourni une base factuelle solide pour étayer les préoccupations des habitants.

Ces événements ont agi comme un catalyseur, suscitant une prise de conscience collective parmi les Champlanais

Ces éléments ont catalysé la mobilisation du Comité de défense contre les nuisances collectives, qui a canalisé cette préoccupation en lançant une pétition en 2005. Le soutien massif de la population, symbolisé par un tiers des habitants signant la pétition, a clairement exprimé un désaccord généralisé et a réussi à attirer l’attention des autorités et des responsables politiques sur l’effet global des émissions et ses implications sur la santé.