Tout d’abord, pour répondre de la 1ère question, il y a de nombreuses substances toxiques présentes dans l’environnement, telles que les perturbateurs endocriniens, peuvent avoir des effets néfastes à des doses bien plus faibles que celles traditionnellement considérées comme toxiques. Ces substances peuvent perturber le fonctionnement du système endocrinien à des niveaux d’exposition relativement faibles, ce qui remet en question l’adage selon lequel "la dose fait le poison". Pour le contexte, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui interfèrent avec le fonctionnement du système endocrinien en imitant ou en bloquant l’action des hormones naturelles. Ils peuvent perturber le développement normal, la croissance, la reproduction et le métabolisme, et sont associés à un large éventail de problèmes de santé, y compris des effets sur la fertilité, le développement neurologique, le métabolisme et le système immunitaire.
Ensuite, la courbe dose-réponse typique des perturbateurs endocriniens ne suit pas le modèle classique de la toxicité, où les effets augmentent proportionnellement avec la dose. Au contraire, les perturbateurs endocriniens peuvent souvent avoir des effets non linéaires, avec parfois des effets plus importants à des doses plus faibles, et des effets négatifs persistants même à des doses très faibles.