Les PCB sont des perturbateurs endocriniens. Une fenetre de vulnérabilité à ces composés est la période de la vie intr-utérine (malformations génitales, troubles du comportement, développement cognitif).
L’être humain absorbe les PCB par ingestion, par inhalation et par voie cutanée mais plus de 90 % de l’exposition passe par l’alimentation. Les graisses animales constituent la source principale des PCB. Ils s’accumulent donc tout au long de la chaine alimentaire, étant lipophiles, ils se concentrent particulièrement dans les tissus graisseux des animaux. Ainsi, les poissons gras en bout de chaine alimentaire sont particulièrement pollués.
Une fois absorbés, les PCB s’équilibrent entre les compartiments graisseux de tout l’organisme, en raison de leur forte affinité pour les triglycérides et les esters de cholestérol. Dans le foie, les PCB interfèrent avec des systèmes enzymatiques qui sont importants pour la détoxication.
Selon des arretes préfectoraux, les poissons pêchés dans le Rhône sont interdits à la consommation car la pollution aux PCB est significative.