L’inhibiteur de la succinate déshydrogénase (SDHI) est une molécule active utilisé notamment dans les produits fongicides pour lutter contre certains champignons et moisissures qui attaquent les cultures. SDHI empêche leur développement en bloquant l’enzyme succinate déshydrogénase (SDH), qui joue le rôle clé de la respiration cellulaire. 11 actifs de cette famille entrent dans la composition des produits phytosanitaires agréés en France.
Plusieurs scientifiques de l’INSERM et du CNRS alertaient sur les risques potentiels de ces substances pour la santé humaine et pour l’environnement et qu’ils sont plus toxique pour des organisme non cible que pour les moisissures contre lesquelles ils sont censés agir, d’ailleurs ils inhibent la respiration des cellules du ver de terre, de l’abeille, et de l’être humain. Or chez ce dernier, un tel dysfonctionnement est associé à de graves pathologies.
En 2019, l’ANSES ont contredit les déclarations des scientifiques en affirmant que ces molécules n’ont aucun effet dangereux pour la santé humaine et que les tests d’évaluation effectués sur ces substances ne pourraient justifier la modification ou le retrait des autorisations de mise sur le marché.